- QU’EST-CE QUE LE MARKETING NUMERIQUE
- LES AVANTAGES ET LES INCONVENIANTS DU MARKETING NUMERIQUE EN AFRIQUE
- L’IMPACT DU MARKETING NUMERIQUE SUR L’ENVIRONEMENT SOCIO-ECONOMIQUEDE L’AFRIQUE
- LES DEFIS A RELEVER SUR LE CONTINENT AFRICAIN
- CONCLUSION
INTRODUCTION
Nous vivons dans une ère où le numérique occupe une place prépondérante dans toutes les sphères de notre vie, entraînant ainsi un phénomène de dématérialisation. Dans ce contexte, le marketing traditionnel a cédé la place à un marketing numérique, Le numérique a bien évidemment de nombreux avantages, mais vous êtes-vous déjà demandé quel est son impact sur l’environnement et sur le continent Africain ? On a beau parler d’écologie et de la réduction des gaz à effet de serre, ne laisse-t-on pas de côté un acteur silencieux qui cause de dégâts non négligeables ? nous verrons de près le lien entre le digital et le réchauffement climatique, et notamment les avantages et inconvénients de cette transition
- QU’EST-CE QUE LE MARKETING NUMERIQUE
Le terme marketing numérique ou encore digital désigne l’utilisation des canaux numériques pour faire connaître des produits ou des services aux consommateurs concernés. Ce type de marketing implique l’utilisation de sites web, d’appareils mobiles (smartphone, tablette, ordinateur portable), de réseaux sociaux, de moteurs de recherche et d’autres canaux similaires.
Aujourd’hui, le consommateur passe en moyenne deux fois plus de temps connecté qu’il y a quelques années. L’évolution des modes de consommation rend le marketing hors ligne moins efficace?. Le marketing digital s’impose dans toute stratégie de visibilité d’une entreprise.
Le marketing digital couvre l’ensemble des actions marketing déployées en ligne pour entrer en relation avec les clients. Pour une marque, il peut s’agir de plateformes telles qu’un compte professionnel sur les réseaux sociaux, une publicité digitale ou un site internet ou blog.
Le marketing digital est une excellente méthode pour attirer des visiteurs sur le site internet d’une entreprise, pour convertir des leads ou encore conclure des ventes ou fidéliser les clients.
Si le marketing numérique repose parfois sur les mêmes principes que le marketing traditionnel, c’est une approche unique et particulièrement efficace à l’ère du tout-internet. Le marketing a toujours consisté à communiquer avec un grand public, cette masse humaine nécessite beaucoup de moyens technologiques et matériels en vu de toucher un grand nombre de la population, Il va de soi que l’exploitation excessive des matières premières Pour la production d’appareils de hautes technologies dans les domaines des communications (les antennes de télécommunication) et informatiques (ordinateur smartphones, autres), n’est pas sans conséquences sur notre environnement Africain.
- LES AVANTAGES ET LES INCONVENIANTS DU MARKETING NUMERIQUE EN AFRIQUE
LES AVANTAGES
La digitalisation a fait les preuves de son utilité partout dans le monde et elle contribue bien au développement de nombreux pays. D’une façon ou d’une autre, le digital vient en aide au bien-être de notre planète en nous ouvrant des fenêtres sur le monde extérieur. Grâce au web, il n’y a presque plus de frontières et la diffusion des informations est réellement plus facile.
Avec internet, nous avons de plus en plus de facilité à voir et savoir ce qui se passe ailleurs dans le monde. Le partage des informations est souvent instantané. De plus, les réseaux sociaux favorisent leur diffusion virale. Et ce n’est pas étonnant. En 2019, 3,2 milliards de personnes utilisaient les réseaux sociaux.
C’est environ 42% de la population mondiale. Et cette statistique est en croissance continue.
Grâce aux réseaux comme Facebook, YouTube, Instagram ou Twitter, des vidéos et images poignantes peuvent maintenant être instantanément partagées. Les diffusions en direct ne se font plus seulement à la télévision. Les événements heureux et malheureux sont rapidement relayés, et cela a souvent du bon pour éveiller les consciences.
La situation de l’Afrique du sud qui a subi des feux de brousse ravageurs sur plusieurs mois en 2018 en est une preuve. Sans internet, peu de personnes auraient pu constater les dégâts. Peu de personnes auraient pu voir de l’extérieur l’importance de ces incendies et la détresse aussi bien humaine qu’animale. Une prise de conscience collective a été suscitée par des images poignantes diffusées sur le web. En dehors des aides des Etats, à travers des tweets et des messages partout sur les réseaux sociaux, le peuple sud africain a pu obtenir un soutien moral et financier.
Aujourd’hui la digitalisation brise les barrières des frontières en Afrique et permet à l’Afrique de libérer son potentiel économique avec l’utilisation des ses nouvelles technologies, permet surtout d’obtenir des données fiables solides afin de consolider son développement
En 2018, les technologies et les services mobiles ont permis de générer 8,6 % du produit intérieur brut (PIB) de l’ensemble de l’Afrique subsaharienne. Ce pourcentage se traduit par une valeur ajoutée de 144 milliards de dollars. D’ici 2025, 167 millions de nouveaux abonnés aux services mobiles sont attendus sur le continent. Cette augmentation du nombre d’abonnés aux services mobiles en Afrique représente la plus grande croissance d’usage de la téléphonie au monde. Il serait alors raisonnable de s’attendre à une augmentation du PIB général de l’ensemble du continent africain dans les prochaines années. Mais l’utilisation de ces ressources seraient en partie responsable de la pollution de notre écosystème en Afrique
LES INCONVENIANTS
Après tout ce qu’on vient d’énoncer, le constat est clair : le numérique pollue ! Le continent africain, bien qu’étant l’endroit qui pollue le moins et disposant du des plus faibles taux d’internautes demeure aujourd’hui l’un des plus touchés par les méandres du réchauffement climatique mondiale.
La pollution numérique
Les centres de données gigantesques nécessaires contribuent donc à l’émission au quotidien d’une énorme quantité de CO2. De plus, les « data centers » produisent de la chaleur et pourraient augmenter le réchauffement des milieux où ils sont installés.
Par exemple, saviez-vous que la production d’un téléviseur exige d’extraire 2,5 tonnes de matières premières, et génère 350 kg de CO₂ ? Autrement dit, avant même d’être utilisé, un téléviseur émet autant de CO₂ qu’un aller-retour à Marrakech en avion. . Et plus on complexifie les équipements, plus on alourdit leur impact sur l’environnement. La fabrication d’un écran 4K de 60 pouces pèsera bien plus lourd sur les écosystèmes qu’un téléviseur de 30 pouces. Pourtant devinez quel modèle les constructeurs vous encouragent à acheter
La surconsommation du numérique
Par exemple, elles encouragent la surconsommation du digital. De nouveaux smartphones, de nouveaux ordinateurs, de nouveaux appareils sont créés chaque année, voire même chaque semestre par les mêmes marques, alors que ceux de la collection précédente sont à peine mis sur le marché. La gamification des stratégies de publicité, ainsi que celle des logiciels, sans oublier l’obsolescence programmée, rendent également plus addicts les utilisateurs et augmentent l’empreinte carbone individuelle.

Exploitation excessive des matières premières
Les appareils numériques sont incontournables dans notre monde digital. Mais,de nombreuses matières premières sont aujourd’hui surexploitées pour les concevoir. Selon les chiffres de l’année 2019, le numérique mondial consomme 5 fois plus de ressources que tous les véhicules français réunis. Les minerais d’or, de tantale, d’étain et de tungstène sont de plus en plus épuisés partout en Afrique. Les vides laissés sont comblés par de nombreux glissements de terrain qui sont parfois mortels pour les populations environnantes.
A cette exploitation des matières premières, s’ajoutent la pollution des écosystèmes et les drames humains liés à l’activité minière. A l’est de la République Démocratique du Congo, on parle des « minerais du sang » (tungstène, étain, tantale, or) car leur commerce illégal finance la guerre civile. En Amazonie brésilienne, les rivières des Waimiri-Atroari sont durablement polluées par l’industrie minière de l’étain et du tantale. Dans la région de Baotou, en Chine, l’extraction des terres rares entraîne d’importants rejets toxiques dans l’air, l’eau et les sols.

Mine de Coltan de Luwowo, Nord Kivu, RDC. Crédit photo : MONUSCO Photos (CC BY-SA 2.0)
- LES DEFIS A RELEVER SUR LE CONTINENT AFRICAIN
L’Afrique manque de capacités en matière de reconditionnement et de traitement des déchets et souffre, dans ce domaine, d’un retard technologique avéré. Dans les faits, une faible proportion des matériaux usagés est effectivement collectée localement et la majeure partie est exportée vers des centres de traitement hors Afrique. En conséquence ,les opérateurs locaux sont privés d’accès à des équipements de qualité reconditionnés, certifiés, abordables et en adéquation avec leurs besoins.
pour s’inscrire définitivement dans un modèle inclusif et durable, l’Afrique se doit d’accélérer ses actions pour mieux formaliser le marché du traitement des déchets en encadrant la filière informelle, définir l’ensemble des outils règlementaires en faveur d’une économie verte, former dès le plus jeune âgé à une consommation responsable, promouvoir l’innovation, capitaliser sur les expériences réussies dans le monde.
La transformation vers un modèle vertueux et circulaire nécessite des financements importants visant à développer l’industrie du reconditionnement et du traitement des déchets, à l’éducation des jeunes, la sensibilisation des citoyens et la formation pour acquérir les compétences nécessaires. Le PNUD et les bailleurs de fonds les plus connus sont très attentifs à ces projets et sont prêts à les financer, car ce sont des sujets prioritaires comme définis lors des accords de Paris.
Quant à la fin de vie de ces équipements, ce n’est pas plus reluisant. Un rapport de l’ONU (2013) évaluait que 75 % des déchets électroniques échappent aux filières légales de recyclage. Ils sont exportés illégalement en Afrique, et terminent leur vie dans des immenses décharges à ciel ouvert, comme celle d’Agbogbloshie, au Ghana. Et pour les déchets qui parviennent jusqu’aux filières de recyclage, leur design empêche souvent la récupération des matières premières.De nombreux métaux des technologies numériques (gallium, germanium, indium, tantale, terres rares) ne sont presque pas recyclés !
Ces initiatives visent toutes à remédier au fait que l’Afrique arrive systématiquement en queue de peloton dans les différents classements sur le degré de développement numérique . Une situation qui serait d’autant plus problématique que ce dernier est vu comme une condition désormais indispensable au développement économique et social en général, sans compter les promesses qu’il recèlerait pour « l’inclusion » des catégories de population les plus marginalisées, comme les jeunes ou les femmes, par exemple.
Offres des opportunés pour les jeunes africains de s’investir dans le traitement
des déchets numériques
Près de 500 millions de terminaux de communications sont utilisés sur le continent africain.
Chaque année, des millions de déchets électroniques sont jetés, à cause de l’absence de filières de recyclage. selon jeune Afrique il est crucial de créer un environnement propre et vert tout en générant des opportunités d’emploi pour les jeunes etles femmes. Grâce à la collecte et au tri des déchets, à l’achat et à la vente de produits recyclables, de produits organiques et plastiques(couvertures des objets électroniques en plastique) et au recyclage des déchets électroniques
* Le projet de création d’une usine de recyclage
* protection de l’environnement (les structures qui veilles aux normes environnementales)
- CONCLUSION
Le continent africain est e en pleine transformation numérique, bouleversant son paysage économique et offrant des opportunités sans précédent aux entreprises locales. Cependant, cette révolution technologique est confrontée à plusieurs défis majeurs, tels que l’accessibilité financière, les défis environnementaux et des services numériques, la cybersécurité, réchauffement climatique, l’IA et les inégalités d’accès aux infrastructures selon les régions. Malgré ces défis, l’amélioration continue des infrastructures des réseaux de télécommunication aux centres de données en passant par les solutions cloud –permet à l’Afrique de se positionner comme un acteur clé de l’innovation numérique, attirant l’attention des investisseurs internationaux.il est donc important aux jeunes africains espoir de demain de contribuer a cette évolution.
Source : étude Reech, 2017.
Source : Wikipedia.
Source : Markely.
Blog Brian Solis, 2015, http://www.briansolis.com/2015/10/built-chicago-3-rsinfluence/
Samia Bendali-Amor
Directrice du Département Consulting IT et Services de Sofrecom
Arte Reportage – Ghana : le cimetière digital, Sébastien Mesquida et Yann le Gléau, 24 octobre
2009, http://www.arte.tv/fr/2902232,CmC=2902234.html
https://www.jeuneafrique.com/436317/economie-entreprises/morphosis-veut-augmenter importations-de-dechets-electroniques-provenance-dafrique/